LAURÉATS DU PRIX INTERNATIONAL D'EXCELLENCE EN LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Mr Jose Ugaz was president of Transparency International Peru from 2002-2014, and Chair of the Board of Transparency International from 2014-2017.  He has served as ad-hoc State Attorney of Peru in several corruption cases, notably the Fujimori-Montesinos case in which 200 separate cases against 1500 members of the Fujimori crime network were opened by his office.

Professeure (Dr.) Sunšana Ruksandić est professeure agrégée au Département de droit pénal de la Faculté de droit de l'Université de Zagreb. Son travail se concentre sur l'étude du crime organisé et de la corruption.

Dr John Quah travaille dans le domaine de la lutte contre la corruption depuis 1977. Il est l'auteur du livre (Lutter contre la corruption en Asie : une étude comparative de six pays). Ses recommandations en faveur d’une approche efficace à deux volets pour lutter contre la corruption (une agence anti-corruption totalement indépendante et la volonté politique de lutter contre la corruption) sont largement enseignées dans le monde entier.

Tous pour l’intégrité (All 4 Integrity) est une organisation de lutte contre corruption au Portugal qui a créé le tout premier programme d'alphabétisation anti-corruption dans les écoles (Red Escolas Anti Corrupção - Programme d'éducation anti-corruption) de la 7ème à la 12ème année scolaire. Ce programme est proposé au Portugal, en Irlande, en Chine, au Mozambique et bientôt aux Etats-Unis, au Brésil, au Chili et en Argentine. Le ministère portugais de l'Éducation et l'Autorité nationale de lutte contre la corruption intègrent les données de ce programme dans les programmes nationaux.

Damaris Asua est la fondatrice de l’organisation « Jeune pour la Transparence » (Youth for Transparency), elle est une Organisation non gouvernementale qui vise à rassembler les jeunes pour amplifier leur voix contre la corruption et fournir aux individus et aux communautés les outils nécessaires pour consolider l'intégrité, la démocratie et la justice sociale dans leurs communautés. Après avoir suivi la formation du renforcement des capacités sur l’intégrité communautaire avec l’intégrité d’action, elle a été nommée chargée de projet puis directrice des étudiants travaillant pour l’intégrité et l’égalité (Shine). Elle est également membre fondatrice de « Democracy Moves », un mouvement démocratique mondial dirigé par des jeunes et comptant 250 membres actifs, elle occupe actuellement le poste du syndicale anti-corruption auprès de « Voice1 Africa ».

Claire Rewcastle-Brown est parmi les principaux enquêteurs qui ont découvert le scandale du MDB 1 en Malaisie. Les preuves qu'elle a découvertes ont conduit à des poursuites contre l'ancien Premier ministre Najib Abderrazak et ses complices. Ses autres enquêtes incluent le site de Sarawak Report, une enquête sur la manière dont la corruption a permis la destruction de la Forêt de Bornéo.  Elle a également enquêté sur un milliardaire vénézuélien qui avait effectué des paiements au Parti conservateur britannique, révélant des liens entre lui et la chef de cabinet du Premier ministre de l'époque, Liz Truss.

Phil Mason était un fonctionnaire britannique pendant 35 ans, où il a dirigé les travaux de lutte contre la corruption au sein du ministère du Développement international. Il était l'un des premiers experts anti-corruption à souligner l'importance des mesures anti-corruption du côté de l'offre de l'aide internationale ainsi que des mesures dans le pays bénéficiaire. Sous sa supervision, le ministère du Développement international a créé des unités d'exécution de loi britanniques financées par l'aide, pour enquêter et récupérer les avoirs volés au Royaume-Uni dans les pays en développement, ainsi que pour poursuivre la corruption des entreprises britanniques dans les pays en développement.

Il a commencé sa carrière en tant que journaliste d'investigation lié au sport, puis s'est lancé dans des enquêtes liées au service public et à la gouvernance. Il a remporté le Prix du Conseil médiatique du Journalisme d’investigation en 2021, le Prix du BBC Komla Dumor en 2018, et le Prix Mo Amin en 2015. En 2021, son travail d'enquête a contribué à ce que le ministre des Sports du Kenya soit reconnu coupable de corruption et de mauvaise gestion au sein de son ministère.

Shantanu Guha Ray est un journaliste d'investigation indien qui a contribué par son travail à certaines des enquêtes les plus célèbres de l'Inde. Il a dénoncé et rendu public la corruption massive au sein du Conseil indien de cricket liée au trucage ponctuel et aux matchs truqués dans le cricket national et international. Il a également écrit un livre sur le sujet, Constant : Criticisme et Corruption au jeu du Cricket. Ses enquêtes plus approfondies sur les diamants du sang ont révélé une corruption dans l'étiquetage et l'exportation de ces diamants depuis les mines du « champ mortel » en Angola et au Botswana vers des commerçants en Inde.